[Terminé ~ Vil Smisse] Forgerie !

Il semble que l'appel de Jacky-Nossan ait été entendu ! De nombreux aventuriers sont là pour le soutenir, tous réunis au Manoir de Lhambadda, le 13 Fraouctor, à 18 heures tapantes. Mais à première vue, difficile de résoudre le problème de ce jeune disciple de Féca un peu crédule, qui s'est fait avoir en beauté....


En effet, il a remis un mois plus tôt une somme importante de kamas à un forgeron qu'il pensait honnête. Mais depuis... pas de nouvelles ! Faute d'une meilleure idée, la petite troupe décide de se rendre à l'endroit où a eu lieu le paiement, soit à l'atelier des Forgerons d'Astrub. Là, évidemment, aucune trace de l'escroc... Mais il semble qu'un Forgeron y travaille. On l'interroge. Connaît-il quelqu'un qui répond à la description de Jacky, et si oui, qui est-ce ?


La chance sourit à Jacky ! Il s'agit d'un employé oisif de l'atelier. Puisqu'il semble habitué à fréquenter les lieux de débauche, pourquoi ne pas faire un tour chez Tek Abir ?


La visite de la taverne ne semble rien augurer de bon : aucun individu ressemblant de près ou de loin à Edgard - puisque le Forgeron a révélé son nom - ne semble s'y trouver. On interroge toutefois un Pandawa visiblement ivre, dans l'espoir de glaner quelques informations.


Hélas, il semble bien trop gris pour être en mesure de répondre aux questions. On s'apprête à abandonner, quand soudain le prénom d'Edgard est prononcé : le disciple de Pandawa sursaute violemment et crie "Ah, Edgard ! Fallait l'dire plus tôt !" Le connaîtrait-il ? La réponse est oui ! Edgard est un ami de saoûlerie. Il le voit souvent, sauf... ces derniers jours ! Et pour cause : accusé d'avoir cambriolé une maison, le filou a été envoyé en prison. Y aurait-il donc une justice... ?


Ni une, ni deux : il n'en fallait pas plus pour que la petite troupe ne parte en courant vers la prison, où elle est accueillie par un gardien pour le moins surpris de recevoir autant de visiteurs. Pas le temps de discuter, on en vient à l'essentiel : Edgard est-il en prison. Le disciple de Iop, à la mémoire courte, consulte son registre. Oui, on a bien un dénommé Edgard Nac qui a séjourné derrière les barreaux récemment. Mais, faute de preuves contre lui, il a dû être libéré...

C'est un coup dur pour toute l'équipe, qui commence à désespérer un peu. Comment vont-ils bien pouvoir retrouver le fieffé coquin, à présent qu'il court dans la nature, libre comme l'air ? Pragmatique, le gardien propose : "Essayez donc chez lui !" Eh oui, l'adresse de toutes les personnes ayant été détenues figure sur le registre ! L'affaire ne semble donc pas perdue...


Arrivée (non sans mal) chez Edgard Nac, l'on fait la rencontre de son épouse. Celle-ci, méfiante, ne répond guère aux questions... Son attitude semble de plus en plus louche, jusqu'au moment où brusquement, elle prend la fuite ! Vite, lancez-vous à sa poursuite ! Fort heureusement, on arrive à la rattraper rapidement. Et sous la menace de la lame, elle n'a d'autre choix que de répondre aux questions...


La jeune femme avoue tout : son mari est un escroc de longue date, qui prend un malin plaisir à arnaquer des crédules dès qu'il le peut. Ça, on le savait déjà. La question est plutôt : où se trouve-t-il ? Par chance pour les aventuriers et malchance pour Edgard, elle le sait aussi. Il doit être en ce moment même avec ses acolytes dans leur repaire secret, enfoui dans les souterrains d'Astrub. L'on se met en route et l'on ne tarde pas à le découvrir, si bien caché soit-il !




D'ailleurs, devant la menace d'une horde de guerriers déchaînés, les acolytes d'Edgard ont fui. Il est donc seul, et l'heure est venue d'assumer ses actes. Après lui avoir promis de le traîner en prison, on le dépouille de son magot que l'on se partage - parce qu'après tout, ce serait trop dommage de le gâcher ! Et tout est bien qui finit bien.